La légendaire Mégavalanche. Celle que tous rêvent de conquérir, l’effrayante et excitante de l’Alpes d’Huez. Toujours imprévisible, la course a pris une tournure pour le moins étonnante, météo oblige… En effet, les fortes bourrasques et le ciel menaçant ont forcé les organisateurs à modifier le trajet, éliminant du coup toute la portion du glacier. C’est donc sur une Mégavalanche sans neige, amputé en altitude et en longueur, que 338 pilotes se sont élancés. À peine 23 petites minutes de course pour se détacher du nombre… Partir en lion vous dites?
Damien Oton y tenait à sa Méga. Lui qui a terminé 2e l’an dernier était mûr pour prendre sa revanche. La stratégie était la même pour tous : se détacher dès le départ! L’Aigle Catalan n’a donc pas lésiné sur la pédale, ce qui le place 3e au premier virage.
Mais la plus longue descente au monde comporte aussi sa part de montée! Et pas n’importe laquelle! Elle est horrible, longue et douloureuse. Seule consolation : la foule y est nombreuse pour encourager les pilotes. Damien était tout en jambes, ce qui lui a permis de rattraper le meneur et ainsi prendre la tête sur la section rapide du parcours.
« C’est une grosse satisfaction pour moi de remporter ma première Méga. Bon bien sûr j’aurais préféré le tracé complet, mais reste que c’est toute une bagarre un départ de masse comme ça. Je suis très content! » - Damien Oton. Théo Galy était lui aussi du départ, et en première ligne comme son coéquipier. Il a terminé la course en 36e position, un peu plus de 3 minutes derrière le temps de Damien.
