Enduro world series 2015, première manche Le premier rendez-vous proposé par les Enduro World Series n'était pas des plus simples à aborder. Tenu en Nouvelle-Zélande le 28 mars sur une journée, l'épreuve comptait 7 spéciales sur près de 60 kilomètres et 1800 m de dénivelé positif. Les reconnaissances avaient déjà donné un aperçu des difficultés qui attendaient les 400 pilotes inscrits. Théo payait même d'un crash impressionnant un lourd tribut à la dangerosité d'une passerelle glissante, elle sera sécurisée par la suite. La pluie venait ajouter un peu au carnage à venir en trempant les pistes de Rotorua ; elle allait jeter à terre nombre de pilotes. Pour Damien, les choses commençaient de la façon la plus difficile avec une chute dès le quatrième virage de la première spéciale puis deux autres avant la ligne d'arrivée. La grosse poignée de secondes perdues sera un handicap impossible à remonter au long de la journée.

« J'étais très rapide entre les chutes. »

« C'était glissant partout. Le passage des coureurs avant moi avait parfois complètement modifié la piste, elle ne ressemblait plus à ce que nous avions reconnu » précisait-il à l'issue de la journée. « Pour bien terminer, il fallait être capable de rouler moins vite, de rester sur le vélo, c'est encore quelque chose que j'ai du mal à faire. J'étais très rapide entre les chutes ! » dit-il tout sourire. Après avoir trouvé le rythme en fin d'épreuve, il termine 10e et 5e des deux ultimes spéciales pour entrer dans le top 10 à la 9e place, à 49 secondes de Jérôme Clémentz sur 36 minutes de courses. Pour Théo, les conséquences de la chute des recos l'ont empêché de courir à son niveau. Il prend la 42e place à 3'24 du vainqueur. Tous deux attendent maintenant l'Irlande, fin mai, pour écrire une autre histoire.

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